Actualités

Article publié le
09/01/2017

1er et 2nd degré

Bilan social académique

Pour la première fois, le Rectorat a invité les organisations syndicales de l’Enseignement privé sous contrat à un échange sur le bilan social académique. C’était notre souhait. C’est devenu aujourd’hui réalité.

fotolia_72423908_xs.jpg

La FEP CFDT a salué la qualité et la pertinence de ce rapport, fort instructif. Ce travail va dans le sens de la responsabilité de l’Etat employeur et tout ce qui réaffirme ce rôle fondamental est positif.

Le document « bilan social »  est consultable sur le site du rectorat. Nous pouvons aussi vous l’adresser sur simple demande. Ce dossier est un outil du dialogue social et présente objectivement et en toute transparence des indicateurs sur le parcours de vie professionnelle des enseignants. Ce bilan, désormais effectué chaque année, permettra d’observer des tendances académiques dans une vision collective et dynamique.

Evidemment, à la lecture du rapport, des questions se posent sur les pratiques professionnelles, la santé, la fin de carrière et aussi sur le poids important de la précarité. Sans vouloir comparer ce qui n’est pas toujours comparable, force est de constater des nuances non négligeables entre le réseau public et le réseau privé.

Quelques chiffres

  • 44 619 emplois (équivalent temps plein) dans l’Académie dont 14 863 effectués au sein des établissements privés (33%).
  • Le budget global est de 2 557 668 704 €, dont 670 359 426 € pour le privé sous contrat (26%).
  • 50 422 personnes sont en activité dans l’Académie, soit 7 831 personnels non enseignants et 42 591 enseignants. Ce qui représente aussi 26 453 fonctionnaires  (réseau public) et 16 138 agents de droit public (réseau privé sous contrat).
  • Le taux de féminisation dans le secteur privé est de 74, 6 % contre 68,3% dans le secteur public
  • 63, 1 % des enseignants ont plus de 40 ans dans le privé contre 68,8% dans le public.

Particularités du secteur privé et questions que cela entraîne :

Les grandes lignes de répartition :

  • Répartition catégorielle : 16 022 agents de droit public sont en catégorie A et 116 (instituteurs) en catégorie B.
  • Répartition départementale des enseignants : 5 064 dans le 35 ;  4 421 dans le 29 ; 4 355 dans le 56 et 2 298 dans le 22.
  • Répartition par secteur : dans le 1er degré, on compte 6 055 titulaires et 546 suppléants ; dans le second degré, on dénombre  8 027 titulaires et 1 510 délégués auxiliaires.

Les marges de progression en matière de statut et d’entrée dans le métier

  • L’accès à l’Agrégation est faible (2,8% contre 11, 2% dans le réseau public). Comment réduire cet écart ? Par ailleurs, les femmes sont moins représentées à ce niveau. Comment l’expliquer ? Comment y remédier ?
  • Problème de « sous-statut » de précarisation et de salaire ? On compte encore 116 instituteurs, 122 AE, 3 CE EPS et 2056 MA. Certes, la situation s’est améliorée au fil du temps, notamment ces dernières années. Cependant, les revendications de la FEP CFDT pour la titularisation et la résorption de la précarité restent pleinement d’actualité.
  • Les concours réservés sont une vraie réponse, sauf pour les PLP. Où est le problème ?
  • Les concours ont un taux de réussite nettement  plus faible dans le réseau privé par rapport au réseau public. Pour la FEP CFDT, une augmentation du nombre de postes au CAER et au concours réservé permettrait de corriger ce différentiel.

Des chiffres qui nous interpellent et qui confirment déjà nos revendications syndicales

  • 670 359 426 € pour 14 863 emplois, cela revient à un Coût global de 45 102 € par emploi dans le réseau privé. Dans le réseau public, ce chiffre est nettement supérieur. Ce différentiel ne devrait-il pas être corrigé ? La FEP CFDT a des propositions !
  • Comment expliquer le nombre élevé de démissions dans le premier degré ?
  • Le temps partiel reste en retrait dans le secteur privé et concerne les périodes où les enfants sont en bas âge et les périodes de fin de carrière. Quels sont les freins à l’utilisation du temps partiel ?
  • 25,6 % des enseignants du 2nd degré travaillent sur plusieurs établissements. Ce chiffre est impressionnant et inquiétant. Comment le réduire ?
  • On note une augmentation des congés de maladie dans les 2 réseaux, même s’il reste inférieur dans l’Académie par rapport au national. quelles explications ?
  • Quelle analyse peut-on mener pour les congés longue durée ?
  • Deux catégories semblent davantage concernées  par la nécessité d’un accompagnement des personnels: les enseignants du 1er degré et les PLP.  Quelles sont les problématiques spécifiques pour ces deux catégories ?

Pour la FEP CFDT, le dialogue social doit encore être renforcé. Cet outil présente des constats et permet de mesurer des avancées obtenues. Il pointe aussi des difficultés récurrentes qui méritent toute l’attention de notre syndicat. D’autant que ces problématiques trouvent une caisse de résonnance dans les sollicitations qui émanent de nos adhérents. Utilisons ce bilan pour nourrir le dialogue social, affiner nos revendications en les rendant encore plus pertinentes dans l’objectif d’améliorer les conditions d’exercice du métier. La FEP CFDT Bretagne porte ces revendications au Rectorat.

En s’appropriant ce bilan, chaque section syndicale est en capacité de mener, au sein de son  établissement, via les Instances Représentatives du Personnel, une démarche revendicative constructive.


    Contactez-nous    

Imprimante enveloppe partager sur Facebook partager sur Twitter partager sur LinkedIn partager sur Viadeo partager sur Delicious

Afficher toute la rubrique


©2017-2024 Azimut - Création sites internet & Bornes interactives
Mentions légales | Plan du site