Depuis le 01/01/2019, la fusion entre les 2 caisses de retraite complémentaire est effective. La caisse de retraite complémentaire des cadres (Agirc) et des ouvriers (Arrco) devient une seule et même caisse.
Cette fusion a un impact sur nos fiches de paye et pour certains ce n’est pas anodin.
Ce qui nous impacte :
- La cotisation GMP (Garantie Minimale de Points) est supprimée. Cette cotisation nous permettait à nous enseignants d’obtenir contre cette cotisation 120 points pour l’année au titre de la retraite complémentaire des cadres.
De ce fait, notre niveau de retraite complémentaire s’élevait mécaniquement.
- Deux nouvelles cotisations ont vu le jour : il s’agit de la CET et la CEG, qui pour nous,remplacent la GMP.
La CEG (Contribution d’Equilibre Général) : tout le monde y cotise.
La CET (Contribution d’Equilibre Technique) : seuls les enseignants ayant un salaire brut supérieur au plafond mensuel de la sécurité sociale y cotisent.
Plafond mensuel de la sécurité sociale : 3377€ au 01/01/19.
Conséquences concrètes sur nos fiches de paye :
- Pour les enseignants qui ont des salaires bruts inférieurs au plafond de la sécurité sociale, il y a un gain immédiat au niveau du salaire net. Ceci en raison de la suppression de la cotisation GMP.
Si dans l’immédiat çà peut apparaître intéressant, sur le long terme, à savoir pour la retraite, clairement on est perdant.
En effet si en activité on cotise moins, arrivée à la retraite, notre retraite complémentaire sera logiquement plus basse.
- Pour les enseignants qui ont des salaires bruts supérieurs au plafond de la sécurité sociale, il y a une perte immédiate sur le salaire net : ils cotisent plus.
Par contre, à l’arrivée à l’âge de la retraite, comme ils auront dès 2019 au moins maintenu leur niveau de cotisations à la retraite complémentaire, ils seront donc moins impactés.