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Article publié le
18/10/2022

Réforme voie pro : La Fep-CFDT reçue à la DRAAF

Une délégation fep-CFDT 1er organisation dans l’enseignement privé agricole s’est entretenue avec Martine Garnier : cheffe du SRFD.

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Première information peu rassurante, la cheffe du SRFD ne dispose que de quelques éléments de langage fournis par le ministère certes : « C’est le ministère du travail qui pilote et à travers lui l’Elysée à l’évidence ». 

La cheffe du SRFD a confirmé nos informations récentes : « nous serons consultés »… les prémices d’un dialogue social que nos( vos) actions ont sans doute permis d’initier :

-       Pas de 5e de pré-orientation en collège mais bien d’une ouverture sur des métiers divers, au-delà d’une limitation à ceux du lycée professionnel.

-        Pas de suppression de postes ou de dotations horaires envisagée, pas d’évolution vers le tout apprentissage ou d’attaque plus importante envers les matières générales.

-       Evaluation des précédentes réformes de la voie professionnelle, ainsi que des PFMP. 

Reste à déterminer quel sera l’impact de cette réforme sur l’enseignement agricole privé. Le principe de l’annualisation du temps de travail et surtout de ces dérives n’a pas du tout été anticipé. Une spécificité dont nous passerions bien mais qui pourrait avoir comme conséquence de rendre les conditions de travail inacceptables si l’on augmentait les périodes de stages.

Nous ne transigerons pas non plus sur la qualité de l’enseignement, du suivi des apprenants en stage notamment, et sur la validité du diplôme. Nous ne transigerons pas non plus sur notre statut, s’il s’avérait que cette réforme «  pédagogique » se transformait en une réforme du métier et  du statut de l’enseignant.

A la « liberté » des chefs d’établissments, nous préférerions « la liberté des équipes pédagogiques » à travers des instances de concertation. . 

Concernant la gratification des périodes de stage voulue par le ministère et jugée non négociable, la Fep-CFDT ne comprend pas bien l’utilité « pédagogique » mais comprend que cela peut avoir un effet positif sur l’électorat en période de crise. Mais qui paiera réellement ? Quelle réelle volonté formative ? n’est ce pas la porte ouverte à une main d’œuvre à bas coût.

Cette rencontre a été très utile au final pour revenir sur les problématiques propres à l’enseignement privé agricole, et pour parler pédagogie ! Nous avons également abordé avec la cheffe du SRFD d’autres problématiques, des tensions sur les conditions de travail, sur les salaires ou le suivi RH des agents. Une bonne écoute au final et nous serons présents dans les groupes de travail pour porter nos « spécificités positives » !

                                                                                              Boris Genty ( délégué régional Fep-CFDT)

 


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