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Article publié le
23/11/2022

Enquête Inclusion dans le 1er degré – Les résultats

L’école inclusive : un mirage tenu à bout de bras par les enseignants ? (Vos réponses interpellent sur les effets sur la santé !)

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Qui sont les répondants ?

Les répondants enseignent pour 80% en primaire et pour 20% en maternelle. Ils accueillent très majoritairement un ou plusieurs enfants relevant d’un dispositif d’inclusion et bénéficiant de la présence d’une AESH dans leur classe.

Néanmoins, 80% d’entre eux pensent d’une part que le temps d’accompagnement des enfants par les AESH devrait être plus important et d’autre part que des enfants qui devraient relever d’un dispositif d’inclusion n’en bénéficient pas et/ou attendent la présence d’une AESH malgré les notifications annoncées.

Concernant la charge de travail spécifiquement due à l’inclusion (rédaction des PAP, PPRE, GEVASCO…, réunions, rendez-vous avec les familles, mise en place d’outils de différenciation…)

100% des répondants la considère forte (30%) à anormale (70%)

100% observent que cette charge de travail exponentielle ne s’inscrit pas clairement dans le référentiel des compétences du professeur des écoles, parce que le suivi est devenu un traitement administratif lourd et que les heures allouées dans la circulaire sur les 108h ne sont pas suffisantes.

Parmi les exemples donnés on retrouve un surnombre d’heures de préparation de la classe (afin de prévoir les différentiations et remédiations), les échanges avec les AESH, l’organisation de rendez-vous (parents, professionnels de santé, …), des tâches administratives très lourdes et une charge mentale importante.

Concernant l’idée d’une reconversion

50% y pensent au vue de la dégradation de leurs conditions de travail ces dernières années.

Concernant l’impact sur la santé

Quasi tous les répondants déclarent un impact significatif sur la santé. Pour 20% d’entre eux il est très fort. 

 

En conclusion 

L’inclusion est aussi un sujet de santé au travail. La charge de travail dépasse dans 20% des cas le tolérable. D’autant qu’à moins que des solutions soient trouvées, cette charge restera pérenne et pèsera sur la santé et les carrières – 50% ont songé à une reconversion.

La formation, des enseignants et des AESH, est vue comme un outil très important mais clairement insuffisant à résoudre à lui seul ce problème de santé au travail.

Ce temps de travail lié à l’inclusion doit être pris en compte. Comment le faire ? Introduire des modifications dans le cadre des 108h ? Alléger les services ? Alléger les effectifs des classes pour permettre un accueil de qualité pour tous les enfants. ? 

Sur l’ensemble de ces problématiques, la Fep-Cfdt est mobilisée et reste à vos côtés.  


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