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Article publié le
18/10/2017
rencontre à la DRAFF
C'est dans le cadre de l'action des fonctions publiques le 10 octobre qu'une trentaine de collègues de l'enseignement agricole s'est réunie devant la DRAFF à Rennes. Une rencontre courtoise mais déterminée...
Après avoir manifesté dans les rues de Rennes, de Saint-Brieuc ou de Vannes nous nous sommes retrouvés une trentaine de collègues à la DRAAF de Rennes. Il y avait des représentants des lycées de Dinan, Pommerit-Jaudy, Quessoy, Fougères, Dol-de-Bretagne, Vitré, Redon, Montauban de Bretagne, Ploërmel, Kervignac, Gourin ; les collègues du Finistère sont allés manifester à Brest et Quimper et n’ont pas pu venir à Rennes.
Une rencontre courtoise mais déterminée.
Nous avons été accueillis par Monsieur Eric KOFFI-GARNIER du SRFD. Nous lui avons présenté nos différentes revendications.
- La plus importante : le manque poste. Nous avons transmis un tableau indiquant précisément le manque de postes pour chaque lycée - Voir ce tableau. Au total, dans les 26 lycées bretons, il manque plus de 100 postes : les élèves de l’enseignement agricole privé ne sont donc pas reconnus comme des citoyens à part entière, à égalité avec les autres élèves de France ! Des collègues doivent assurer des heures de service public d’éducation (suivi de stage, correction des examens..) sans être rémunérés.
- La deuxième revendication : un salaire digne de ce nom pour tous et des mesures spécifiques pour les collègues classés en catégorie 3. Aujourd’hui plus de 1400 collègues, soit 30%, sont classés dans cette catégorie sans aucune perspective de carrière et une rémunération de 1550 euros après 15 ans d’ancienneté avec bac plus 5 !Nous avons proposé deux mesures concrètes. D'abord un nombre de concours internes à la hauteur des besoins avec une programmation pluriannuelle pour permettre aux collègues de préparer ce concours. Ensuite une liste d’aptitude exceptionnelle avec un nombre significatif de promotions sur 5 ans.
- Nous avons également demandé une évolution du décret relatif aux passerelles entre le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Education Nationale pour faciliter les mutations.
- Enfin, nous demandons une reconnaissance du temps consacré à l’évaluation des élèves par le CCF. Tous les collègues de l’Education Nationale perçoivent 400 € par an pour ce travail.
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