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Article publié le
14/12/2021

La FEP-CFDT rencontre le président du CAEC

Le 1er décembre, la FEP CFDT Bretagne a rencontré M. Gouraud président du CAEC Bretagne (et DDEC56) et Mme Le Loup, SG du CAEC. Les principaux échanges ont portés sur la répartition des emplois, les conditions de travail et la santé des enseignants.

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Concernant la répartition des emplois

 

La répartition inter-académique détermine la dotation en poste de chaque académie, un algorithme permet son calcul. 

 

Pour la FEP, la mixité sociale et l’accueil de tous les élèves, doivent être rendus matériellement et humainement possibles, c’est pourquoi elle a demandé des ajustements du mode de calcul et proposé que soit pris en compte le taux d’inclusion des élèves à besoins éducatifs particuliers, la ruralité des établissements et l’enseignement des langues régionales.

 

Le président du CAEC rappelle que concernant l’accueil de tous les élèves, la Bretagne se positionne plutôt favorablement, et bénéficie chaque année de postes au titre du Plan pour la Réussite Educative pour l’ouverture d’Ulis, de SEGPA … et que concernant le rural, dans l’algorithme une petite école rurale bretonne de trois classes est comparée à la moyenne des écoles de trois classes, le critère de « ruralité » est donc pris en compte de ce fait.

 

Pour la FEP, si l’inclusion de type Ulis est bien prise en considération, l’inclusion ordinaire dans les classes ne l’est pas, l’impact du critère de pondération sociale reste trop marginal et les postes bilingues ne sont pas dotés. Il est important d’améliorer les conditions d’enseignement à la fois pour les enseignants et pour les jeunes. La balance penche trop vers le développement et pas assez vers la qualité de l’accueil.

 

La répartition intra-académique sera dorénavant travaillée par une commission des moyens.

 

La FEP interroge sur les indicateurs qui seront utilisés pour répartir les moyens entre les quatre départements et sur la politique qui sera conduite. 

 

Le président du CAEC répond que cette commission s’est réunie cinq fois déjà. Elle travaille sur le moyen terme à partir d’un texte de cadrage. L’idée est de s’outiller pour pouvoir faire des propositions au rectorat, de rechercher une répartition équitable entre départements, de discerner les objets de mutualisation.

 

Il est peut-être trop tôt, la commission débutant ses travaux, mais l’échange n’a au final pas permit à la FEP de répondre à la question « Où seront les priorités ? ».

 

 

Accueil des élèves à besoins éducatifs particuliers

 

La FEP a rappelé que le critère d’accueil d’élèves à besoins éducatifs particuliers est un critère mesurable qui pourrait être mieux pris en compte et que les enseignants ont un besoin de formation sur ce sujet et sont souvent freinés (dans le premier degré en particulier) par des moyens de remplacements insuffisants pour y participer. 

 

Le président du CAEC précise qu’un parcours M@gistère ouvert à tous les enseignants a été proposé (4 demi-journées en distanciel), il n’a pas connu de succès ; il va être renouvelé cette année.

 

Et aussi que concernant les suppléances, il a insisté auprès du rectorat pour que les enseignants en formation CAPPEI soient remplacés. Il y a 2 ou 3 postes fléchés pour cela dans le budget suppléance.

 

 

Enseignants en mixité des publics

 

La FEP est intervenue sur deux points : la protection juridique des enseignants et la reconnaissance de  l’augmentation de la charge de travail induite par l’accueil d’apprentis dans la classe. Elle a cité des CFA qui rémunéraient les enseignants pour en tenir compte.

 

Le président CAEC répond que si les apprentis étaient « connus » par l’Etat – reste à trouver l’outil déclaratif-, l’enseignant pourrait bénéficier de la protection fonctionnelle et que pour l’heure aucune rémunération n’est prévue en cas de mixité de public.

 

La FEP s’étonne de la possibilité d’un bénéfice de la protection fonctionnelle étant donnée la position du ministère sur le sujet. Elle transmettra les informations concernant la rémunération.

 

Protection de la santé des enseignants

 

La FEP rappelle que la protection de la santé des enseignants de droit public, notamment personnes RQTH, mais pas que, pose question parfois. Pour ces derniers, dans certains cas aucune des recommandations préconisées par le médecin de la prévention ne sont mises en application et que cela pose question éthique et juridique.

 

Le président du CAEC répond que ces situations sont à gérer avec les représentants du personnel dans les établissements lorsqu’ils existent. Qu’il ne faut pas hésiter à contacter la tutelle pour voir avec les chefs d’établissement en cas de situations particulières et qu’il pourra alerter les chefs d’établissement sur la nécessité de porter une attention particulière à ces personnes dans la construction des emplois du temps.

 

Formation à la laïcité

 

La FEP pose la question « Pourquoi une formation à la laïcité spécifique pour les enseignants de l’enseignement catholique? ». Elle rappelle que Le respect de la liberté de conscience doit être strictement et parfaitement respecté.

 

Le président du CAEC répond que tous les français doivent avoir une vision commune de la laïcité mais nous avons aussi une cohérence à avoir avec notre caractère propre. Nous avons 200 formateurs au niveau national pour ces formations sur la laïcité. Tous les enseignants ont leur place dans le projet de l’enseignement catholique.

 

Postes bilingues

La FEP rappelle que le breton connait un fort développement dans l’enseignement public, que les ressources en enseignants bilingues deviennent rares, que des enseignants «historiques» postulent sur des postes monolingues et interroge sur l’avenir pour le bilingue dans l’enseignement catholique.

Le président du CAEC répond que le master MEEF est ouvert dans les ISFEC de Rennes, Brest et Vannes et que les demandes de formation en breton sont prioritaires dans le plan de formation académique. La DDEC a mis en place et soutient une nouvelle association de parents d’élèves, Divaskell, qui devrait aussi être source de dynamisme.

Pour la FEP Bretagne le frein principal vient du manque d’une dotation spécifique pour ces postes lors de la phase inter-académique.

 

 


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