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Article publié le
29/11/2020

Loi sécurité globale, le droit à l’information ne supporte aucune ambiguïté !

La proposition de loi de sécurité globale pose beaucoup d’interrogations dans un contexte difficile.
L’article 24 doit être retiré !

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La liberté de la presse, la liberté d’informer et d’être informé, telles que prévues par la loi du 29 juillet 1881, et notamment par son article 35, ne porte aucunement atteinte à la sécurité de la police nationale et de la gendarmerie nationale. C’est pourtant ce que ce nouveau projet de loi veut nous laisser croire. 

Les journalistes doivent être protégés sans ambiguïté dans leur liberté d’informer. 

Les forces de l’ordre comme tous les fonctionnaires dans l’exercice de leurs missions doivent pouvoir bénéficier de toute la protection nécessaire comme chaque citoyen y a le droit. 

Cette sécurité peut être garantie sans que la France renonce au moindre morceau de sa liberté de l’information, sans qu’elle s’éloigne d’une démocratie, ardûment, patiemment et courageusement construite. 

En démocratie, lorsqu’on prive les citoyens de leur liberté d’être informés, ne serait-ce que partiellement, on installe au quotidien chez eux la défiance et la peur. 

La France n’a pas besoin de se faire plus peur dans ce contexte actuel ! 

La CFDT exige que cet article 24 soit retiré. 

Le gouvernement doit assumer sa responsabilité en sécurisant les citoyens au lieu de les diviser ! 

La CFDT attend des parlementaires qu'ils jouent leur rôle !


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