La réforme du lycée professionnel annoncée par le président de la république interroge les professeurs de lycée professionnel quant à l’avenir du lycée professionnel, leurs emplois, leur statut, et l’organisation de leur temps de travail, c’est pourq
Alors que le gouvernement annonce l’ouverture de discussions sur la voie professionnelle, des annonces font comme si les conclusions étaient déjà écrites. Pour la FEP et le SGEN, il faut rouvrir la réflexion pour améliorer réellement les conditions de travail des personnels et de réussite des élèves.
La FEP veut l’assurance que cette réforme ne soit pas un prétexte à la suppression de postes, contraignant les enseignants à devenir formateurs de droit privé.
La FEP-CFDT et le Sgen-CFDT refusent :
L’augmentation de 50 % de la durée des PFMP
Une nouvelle baisse des heures d’enseignements
La dégradation progressive des conditions de travail
Une mise en œuvre précipitée d’une énième réforme pour septembre 2023
Car cela amplifierait la dégradation progressive des conditions de travail sans permettre à la voie professionnelle d’améliorer la réussite des élèves en termes d’insertion professionnelle ou de poursuite d’étude.
La FEP-CFDT et le Sgen-CFDT revendiquent :
Une évaluation partagée avec les personnels des précédentes réformes dans le cadre du comité de suivi de la transformation de la voie professionnelle
Une reconnaissance de l’ensemble des missions assurées par les personnels des LP, y compris celles induites par l’accueil des apprenti.e.s
Une amélioration des PFMP plutôt qu’une augmentation de leur durée : il faut un fonctionnement plus juste et plus efficace pour les élèves
Des moyens humains et adaptés pour répondre aux publics accueillis
Des moyens financiers pour les LP pour compenser la nouvelle répartition de la taxe d’apprentissage