Réforme du collège, indemnités pour missions particulières (IMP), instance de concertation dans les établissements... Entre l'affichage du Ministère ou de l'Enseignement Catholique et la réalité sur le terrain, on observe des écarts. La FEP réagit.
Une circulaire des services du Rectorat de Nantes met en lien la mise en place de la réforme du collège à la rentrée 2016 et le risque de perte d'emploi dans les établissements (voir également article sur le café pédagogique). Elle insiste alors sur l'importance d'anticiper ces situations par la diffusion auprès des enseignants de la possibilité de reconversion. Comment interpréter cette circulaire alors que le discours (oral certes) du Ministère a toujours été : "la réforme du collège ne peut pas provoquer de pertes horaires" ! Maladresse ? Excès de précaution ? La FEP-CFDT a immédiatement demandé une audience auprès du Ministère pour éclaicir ce point essentiel.
Des écrits, en revanche, le Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique (SGEC) en a diffusé : les valeurs de la concertation sont nettement mises en avant. Le SGEC, dans un texte adopté en juillet incite les établissements à créer une instance de concertation pour la réflexion pédagogique, la mise en place des réformes, la ventilation des IMP... Mais quelle est la réalité sur le terrain ? Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est sévère. Une enquête menée par la FEP auprès des adhérents montre que seulement 5% des établissements ont mis en place cette instance. Elle montre aussi que l'obligation de transparence sur l'attibution des IMP n'a été respectée que dans 1 établissement sur 4... Par un courrier datant du 10 novembre, la FEP-CFDT interroge le SGEC sur cette réalité...