A l’issue de cette CCMI, la FEP ne peut que constater le manque d’informations dont dispose le rectorat sur la mise en place des réformes du PPCR (hors classe, classe exceptionnelle, …). Le Ministère, à la différence du Ministre, ne communique pas ..
Cette année, le dispositif mis en place pour l’avancement accéléré, est transitoire car les RV carrière ne peuvent pas encore être pris en compte. Le barème utilisé est celui des années passées : AGS+ (notex2).
Voir le tableau des promotions.
La FEP a interrogé les services du rectorat sur plusieurs dossiers:
L’avancement des suppléants : La FEP demande le respect dela circulaire du 2 novembre 2015 – 184 (avancement basé sur la note pédagogique et une inspection : les suppléants n’ont pas de note pédagogique !), un avancement au choix qui serait rétroactif est envisagé pour mars 2018. Cet avancement serait examiné au cours d’une CCMI (en mai ?) mais le rectorat attend toujours des instructions officielles à ce sujet.
ACCES à la HORS CLASSE : Comment seront pris en compte tous les enseignants éligibles à la hors classe (Echelons 9 à 11) ? Le rectorat confirme qu’il y aura un arbitrage à faire mais à ce jour la règle de calcul n’est pas encore connue … Le rectorat rappelle qu’ aux échelons 10 et 11, il n’y aura pas d’inspection nécessaire pour l’accès à la Hors classe.
EVALUATION DU CHEF D’ETABLISSEMENT : la FEP souhaitait avoir des précisions quant à la formation des Chefs d’Etablissement concernant les nouvelles modalités d’inspection des enseignants . Le Rectorat dit que les Chefs d’établissement ont été réunis à Pontivy pour une rencontre à ce sujet pour y travailler dans un cadre académique. La Fep CFDT, après consultation de ses chefs d’établissement, n’a pas eu écho de cette rencontre. Un travail en lien avec les IEN est mis en place dans le 22, le résultat de cette collaboration serait décliné au niveau académique. Affaire à suivre donc …
Le Rectorat rappelle qu’en aucun cas le Chef d’Etablissement ne peut assister à l’inspection en classe. Si cela était le cas il s’agirait d’un vice de procédure !
TEMPS PARTIEL : les quotités de temps partiel se déclinent à l’infini et notamment dans le second degré, la FEP souhaitait revenir sur la réalité dans le premier degré, notamment en ce qui concerne les temps partiels à 80%.
Le rectorat a bien rappelé qu’il s’agit pour ses services d’un accord sur le temps partiel et non sur la quotité. Le Chef d’Etablissement est le seul responsable de l’organisation dans son établissement, il donne donc un avis sur l'acceptation ou non de la quotité demandée. Le rectorat suit l’avis du Chef d’Etablissement et vérifie que l’organisation proposée est valide. La quotité peut cependant être revue à la rentrée suivant la possibilité de remplacement.
C’est dans le département du 22 que l’on compte le plus de temps partiels à 80% (19 contre 7, 3 et 2 dans les autres départements).
La Fep CFDT a redit son attachement à voir respecter la possibilité de travail à 80% comme prévu dans la réglementation.
MAITRES DELEGUES (suppléants) : La FEP est revenue sur le paiement par acomptes des maîtres délégués. Ces acomptes ne leur permettent pas de comprendre leur salaire et génèrent de l’insécurité financière et morale. Les motifs de ce fonctionnement résident dans le calendrier (national) de la mise en paiement des salaires et dans les délais de déclaration de la suppléance. Afin de réduire les délais nous invitons donc les suppléants qui débutent leur suppléance, à agir sur leur Chef d’Etablissement pour que la déclaration soit faite et les documents transmis au plus tôt au rectorat.
La Fep CFDT a demandé à ce que soit étudié réellement le passage des suppléants de la grille de rémunération de 2ème catégorie à celle de première catégorie. Le Rectorat dit avoir fait le calcul d’une telle mesure et que le coût total n’est pas possible à envisager. Preuve, s’il en fallait que la logique budgétaire n’a que faire de la précarité des suppléants.