Revalorisation des enseignants suppléants dans le 1er degré, le rectorat traîne les pieds.
A chaque rentrée, nous entendons des chiffres de plus en plus alarmants côté suppléances avec une baisse du nombre d’enseignants suppléants qui s’accroit d’année en année, la situation devient critique : à la CDE du 27 août, la DDEC 29 annonçait 170 suppléants sur ce seul département et lançait un appel aux candidatures.
Comment s’étonner d’une telle pénurie lorsque l’on connait les conditions d’exercice des suppléants (cf livre noir de la FEP) ? La reconnaissance des suppléants comme enseignants à part entière à travers une juste rémunération est un combat de longue date que mène la FEP-CFDT. Nous rappelons qu’au 1er échelon, l’indice est de 321 pour un enseignant MA2, ce qui correspond à moins de 1200 € net pour un temps complet.
Nous revendiquons depuis longtemps un passage de MA2 à MA1, ce qui signifie pour ces enseignants, un changement d’indice et un gain de 28 points équivalent à 131,2 Euros de plus en salaire brut mensuel.
Si le rectorat a consenti à ce que les maîtres délégués du second degré titulaires d’un bac + 3 passent de l’échelle de rémunération des MA2 à celle des MA1, pourquoi ne le ferait il pas pour leurs homologues du 1er degré, leur reconnaissant ainsi la même valeur et les mêmes droits.
A cela s’ajoute la demande réitérée de nos élus CCMI et CCMMEP de la création d’un corps de « titulaires-remplaçants », demande à laquelle le ministère continue à faire la sourde oreille. Face à cette inertie, nous continuerons à porter haut et fort ces revendications à chaque rencontre avec nos employeurs jusqu’à ce que nous soyons entendus.