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Article publié le
13/12/2024

Conseil régional de l’enseignement agricole (CREA)

Les effectifs du réseau cneap en hausse !

Le conseil régional de l’enseignement agricole s’est réuni le 28 Novembre à la DRAAF de Rennes. C’est par une déclaration liminaire lue par la fep-CFDT au nom de l’intersyndicale (Fep-CFDT pour le privé et toutes les OS du public) qu’il a débuté.

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Voir la déclaration liminaire

 

Un CREA présidé par le nouveau DRAAF M. Beaussant et le nouveau chef du SRFD M. Henry. 

Les effectifs dans l’enseignement agricole :

On observe une augmentation globale. C'est la première fois depuis 2019 que l'effectif global de la voie scolaire repasse au-dessus de 15 500 élèves avec par famille : • Public -1,3% (-39) • CNEAP +2,2% (+196) • MFREO +1,5% (+49)

Les effectifs sont en baisse depuis 2018 sur la voie technologique :- 600 en 6 ans (-21%), ce qui est essentiellement lié à la très forte baisse des effectifs en BTSA (-530, soit-26%) Les effectifs de la voie professionnelle remontent depuis deux ans (+ 380), même s’ils restent très en deçà des effectifs antérieurs (- 820 en 10 ans, soit- 8%). Les 2ndes pro sont stables, les CAPa1 ne confirment pas la hausse observée l’an passé (-2% à la rentrée 2024), les Bac pro 1 sont en hausse notable (+170, +7%)

Le bac STAV attire moins et nous avons proposé quelques mesures pour mieux faire connaitre notre   baccalauréat. Par contre, on observe une augmentation des effectifs en 4ème/3èmece qui n’est pas sans poser de soucis liés à ce public.

Par filière, les effectifs sont stables mais il y a réellement une inquiétude sur la filière transformation qui a perdu 27 % de ces effectifs pourtant bien maigres en 10 ans.

Parcours sup :

Plus de 4,2 millions de propositions ont été faites par les formations d’accueil lors de la phase d’admission 

• 92,8 % des lycéens (soit 598 435 lycéens) ayant formulé des vœux ont reçu au moins une proposition d’admission 

(moyenne de 5,7 propositions d’admission par lycéen). 

• 84,2 % des étudiants en réorientation ont reçu au moins une proposition d’admission.

 • 75 % des bacheliers professionnels ayant confirmé un vœu en BTS ont reçu au moins une proposition en BTS ( procédure priorisée).

 • Dans la 1ère phase de la procédure de Parcoursup consacrée à la formulation des vœux, 88 % des lycéens ont bénéficié d’un accompagnement au sein de leur établissement.

 • Pour 64% des lycéens, le professeur principal est un acteur de plus en plus incontournable dans leur projet d’orientation.

 • 70 % des lycéens se sont déplacés dans les JPO organisés dans l’enseignement supérieur.

Cession d’examen :

Il a été rappelé que les agents pouvaient demander une avance de frais de déplacement (pour 75% des frais estimés de la mission). La Mirex a instruit et demandé la mise en paiement des 175 demandes reçues. Le montant moyen versé est de 285 euros.  Les montants versés varient de 27 à 629 euros . ON préconise l’utilisation de « Démarches simplifiées » pour collecter les demandes dématérialisées.

Nous devons faire face à des aménagements des conditions d’examens toujours plus nombreux :---- inter-région : 16,4% des candidats en juin 2024 (3 120 candidats) contre 13,6% en juin 2023. Une aide humaine est à prévoir aux épreuves pour la moitié des candidats avec aménagements. Les contraintes sont identiques pour la mise en œuvre du CCF.

Par ailleurs, on constate un nombre de recours en hausse-- inter-région : à ce jour 135 recours à l’issue de la session de juin 2024 (6,5% des candidats non admis) de plus en plus sur la mise en œuvre du CCF et des aménagements, quelques-uns débouchent sur un contentieux au Tribunal Administratif.

La fep-CFDT a tenu à rappeler que le CCF était un examen ( ce que ne contredit pas la MIREX) et qu’à ce titre nous n’avons pas à rattraper les cours lorsque que nous faisons passer des CCF sur des temps d’enseignement.

Ouvertures de formation :

Seul le réseau de l’enseignement agricole privé CNEAP a fait des demandes d’ouverture en classe de 4ème et 3 -ème. Des ouvertures compensées par des fermetures pour la plupart et notamment de BTSa. 

La fep-CDFT a tenu à rappeler que si elle soutenait ces ouvertures, elles ne pouvaient se faire sans qu’une véritable expertise soit réalisée dans les établissements qui demandent à ouvrir. Les conditions de travail règlementaires sont plus difficiles dans les établissements privés. Ces ouvertures doivent donc contribuer à améliorer les conditions de travail et non pas les dégrader par manque de moyen notamment sur le suivi de stage. Par ailleurs, la DGER se refuse à toute évolution règlementaire et il serait pourtant indispensable d’améliorer les conditions de travail de nos collègues de CAP et 4ème /3ème qui subissent la majoration de service alors que tout le monde reconnait la difficulté d’enseigner dans ces classes sans en réduire les effectifs. Le draaf nous a paru sensible à l’argument qui ne dépend pas de sa responsabilité et pourra faire remonter.

Inclusion :

On observe une augmentation du nombre d'élèves bénéficiant d'un accompagnement AESH/AVS : soit environ 840 élèves en octobre 2024 (780 en 2023-2024)

- Une augmentation importante du nombre d'heures d'accompagnement AESH/AVS sur l'ensemble des établissements soit plus de 33 500 heures d'accompagnement supplémentaires entre 2023-2024 (208 000 h) et 2024-2025 (241 500 h) 

- Une augmentation des accompagnements d'élèves venant de dispositifs type ULIS, DITEP, IME...et parallèlement des cas élèves plus "lourds" en termes de type de handicap ou de symptômes : TSA (troubles du spectre autistiques) et TDAH (troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) sévères, troubles du comportement, troubles psychiatriques, troubles anxieux et relationnels, déficience intellectuelle …

Une augmentation dans tous les départements des notifications MDPH mutualisées y compris pour des élèves avec des besoins d'accompagnement importants 

 Une proportion importante d’élèves avec AVS est scolarisé en classe de 4ème- 3ème : 16,5 % des 840 élèves avec AVS sont en classe de 4ème et 24 % en 3ème. Les élèves de 4ème, 3ème représentent donc 40,5 % des jeunes bénéficiant d’un accompagnement AVS Pour information : 22 % des élèves avec AVS sont en CAPa, 33,5 % en filière Bac pro , 3,6 % en filière générale, technologique et BTS et des sorties anticipées des dispositifs ULIS vers l’enseignement agricole. 

La politique d’inclusion n’est pas à remettre en cause mais pour la fep-CFDT, les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur du problème et nous avons aussi insisté sur la nécessité de la formation et sur le statut des AVS.

En conclusion : L’enseignement agricole rend un service indispensable sur l’ensemble des filières en Bretagne et on nous en demande beaucoup sans avoir nécessairement les moyens. On note que l’enseignement agricole privé finalement se renforce en augmentant ses effectifs et en demandant des ouvertures. Ce « Système » doit beaucoup à l’engagement des équipes à tous les niveaux : Personnels de droit privé ou de droit public. Nous avons attiré l’attention du DRAAF sur la colère que générait les mesures sur les jours de carence ou l’abandon de la GIPA. En cette fin d’année, la fatigue et pour certains l’épuisement est de mise, au ministre de prendre les décisions qui nous généreront de l’engagement et pas du découragement.  


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