Au retour des vacances de Pâques, alertée par des maitres délégués à qui le rectorat venait de demander de quitter leur poste sans plus attendre, la FEP CFDT Bretagne a immédiatement médiatisé le sujet dans la presse locale et sur Ici Armorique, dénoncé la gestion humaine catastrophique de cette situation et rappelé la promesse des ministres qui se sont récemment succédés que le remplacement soit une priorité nationale.
Cette situation est née d’un dépassement du budget de remplacement cette année. Plusieurs raisons ont été évoquées, dont l’augmentation du nombre d’enseignants placés en temps partiel thérapeutique.
La FEP CFDT a sollicité une audience auprès du rectorat le 2 mai. Reçue le 28, elle a argumenté et a été entendue par le rectorat qui a acté la mise en place de deux groupes de travail (GT), l’un sur les besoins en remplacement et le placement des maitres délégués, l’autre sur les conditions de travail et la prévention des risques psycho-sociaux (RPS).
En effet, la Fep CFDT Bretagne fait le constat de trop nombreux enseignants fragilisés par les conditions qui leurs sont faites au travail et placés en arrêt maladie, souvent de longue durée. Elle souhaite que le sujet des RPS et des arrêts inhérents soit réellement pris à bras le corps par le rectorat et les chefs d’établissements. Les RPS sont évitables, de longue date la loi oblige les employeurs à les prévenir et les résorber.